Il y a , aux Antilles , et particulièrement aux Antilles françaises, un véritable problème de visibillité de la minorité LGBT ; problème dont cette minorité est en partie responsable , tant elle a intégré l'injonction de "discrétion" imposée par la société patriarcale et hétérocentée.

Il existe ainsi des soirées et des lieux de rencontre...Mais tout cela reste bien souterrain, et seules les associations An Nou Allé (Martinique)  et Tjenbé Rèd semblent avoir l'audace de s'afficher au grand jour.

La réticence des personnes LGBT à se faire connaître est compréhensible ; les agressions (physiques ou verbales) envers les rares gays, lesbiennes ou trans déclarés, la haine qu'on leur manifeste et l'indifférence des pouvoirs publics envers cette violence n'incitent pas les indéçis à tenter l'aventure.

Cependant, seul un mouvement solidaire, une alliance de tout les homosexuels Caribéens ; marchant d'un même pas, parlant d'une même voix, avec détérmination, fermeté et calme, pourra vaincre l'homophobie.

Souhaitons que cela arrive bientôt.